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Nos interventions

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Gestion des Ressources Marines​

Notre approche

Les systèmes culturaux traditionnels extensifs ne sont plus compatibles avec la pression démographique croissante et les effets du changement climatique. Les terres dégradées perdent leur fertilité et l’eau se fait de plus en plus rare pour les productions agricoles. Dans un souci d’intensification et d’augmentation de la productivité, les substances phytosanitaires chimiques sont de plus en plus utilisées, notamment pour les cultures maraîchères. Les cultures d’exportation comme l’ylang ylang et les girofliers sont pratiquées souvent en monoculture, réduisant les surfaces réservées à la culture de produits agroalimentaires de base. Ainsi, un cercle vicieux s’est installé où la dégradation des ressources naturelles progresse en parallèle d’une baisse des rendements agricoles.

C’est dans ce contexte que le volet Développement Rural essaie de renforcer la productivité agricole et la résilience des cultivateurs. Nous cherchons à promouvoir et à développer des technologies agroécologiques innovantes plus productives qui agissent comme un moteur économique de régénération des écosystèmes comoriens terrestres et marins.

Nos projets

Entre 2017 et 2020, le secteur Développement Rural a mené les projets suivants :

  • La diffusion de technologies agroécologiques plus productives et plus respectueuses de l’environnement. Nous avons ainsi pu diffuser des techniques de défense et de restauration des sols agricoles en pente, de couverture du sol, de compostage pour la gestion intégrée de la fertilité du sol ainsi que des technologies d’association et de rotation des cultures vivrières, de multiplication rapide des variétés les plus performantes, de gestion intégrée de la production et des ravageurs en maraichage ;
  • L’appui à la construction et à la gestion participative des périmètres irrigués.
  • La promotion des cultures à haute valeur ajoutée comme la pomme de terre pour diversifier les sources de revenus des populations dans les milieux ruraux.
  • L’inventaire et la conservation ex-situ des variétés de cultures vivrières pratiquées à Anjouan. Sous l’effet du changement climatique et des habitudes culinaires, les variétés performantes (locales et améliorées) menacées ou recherchées de banane, de manioc, de taro, de patate douce, d’igname et de maïs sont inventoriées et conservées dans les centres de Dahari à des fins de multiplication rapide pour satisfaire les besoins des producteurs.
  • La relance de la production alimentaire à Anjouan après le passage du cyclone Kenneth afin de redonner l’accès à la nourriture aux populations les plus touchés et vulnérables. Elle a été axée sur les produits à cycle court comme le petsaï, l’arachide, le maïs, l’ambérique et la multiplication rapide des semences des cultures à cycle long comme la banane et le manioc.
  • La promotion de la commercialisation des produits agroécologiques sur le marché local qui a permis d’accompagner les producteurs dans la vente de leur surplus de récolte par l’organisation de points de vente et de foires agricoles

Nos résultats

  • 4 700 agriculteurs (dont 42% de femmes) ont été mobilisés et formés en agroécologie
  • Cinq périmètres irrigués à Adda, Ouzini, Outsa et Pomoni d’environ 24 hectares ont été construits et mis en valeur par 570 producteurs (dont 36% de femmes et 46% de jeunes de moins de 35 ans)
  • Plus de 104 000 semences sous forme de boutures ou de plantules et 75kg de semences maraichères de tomate, carotte ou oignon ont été distribuées aux producteurs
  • 340 germoirs de multiplication de bananiers et 320 parcelles de démonstration ont été installés
  • 19 événements de commercialisation organisés par Dahari ont généré plus de 12 000 000 KMF (25 000 euros) pour les bénéficiaires
  • Plus de 2 200 producteurs ont participé aux journées portes ouvertes, aux visites d’échange et aux formations dans les centres pédagogiques agroécologiques de Dahari à Pagé et au CRDE
  • 275 producteurs ont réalisé environ un chiffre d’affaires de 186 000 000 KMF (380 000 euros) de la vente de pomme de terre en 2019
  • Plus de 100 personnels des structures partenaires comme les CRDE, Maeecha, le Lycée de Coconi ont été formées sur les technologies et approches de vulgarisation de Dahari

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